Jeudi 15 octobre, la chasse du Lagopède a fait l’objet d’un recours au Tribunal Administratif ; la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) invoquant la dégradation de son état de conservation ne permettant plus sa chasse. Même un prélèvement par la chasse nuirait à l’espèce !
Le jugement vient de paraître et… bonne nouvelle : le juge reconnaît le travail fourni par les chasseurs et le principe de la gestion adaptative du lagopède alpin (un bon indice de reproduction, on chasse).
Sur les massifs des Grandes Rousses et des Ecrins, les comptages ont révélé un très bon indice de reproduction ; ce qui a conduit le juge a autorisé la poursuite de sa chasse.
Par contre, sur les massifs du Taillefer et du Tabor, la fédération ne disposait que d’observations, le comptage n’ayant pas pu se réaliser dans de bonnes conditions. Faute de comptage, le juge a décidé de suspendre la chasse sur ce secteur.
Continuons à nous mobiliser pour recenser les galliformes de montage. Poursuivons nos efforts en matière de conservation de leurs habitats naturels. A nous maintenant de faire reconnaître nos savoirs séculaires en complément des données de comptages.

Quelles conclusions tirer de cette décision ? (Extrait de Videos de Chasse)

Quand les chasseurs viennent au tribunal avec des chiffres précis, des comptages rigoureux, ils obtiennent satisfaction. Il faut donc se mobiliser, travailler et s’investir dans les secteurs suivants :

  • la préservation des biotopes, des habitats et des espèces ; la connaissance, les comptages et la collecte de ceux-ci.  ce travail doit être mené par les FDC avec la participation de tous les chasseurs. Il est fini le temps où l’on pouvait se contenter de sortir son fusil le dimanche, aller à la chasse et rentrer chez soi sans se soucier de rien d’autre. Si nous voulons que notre passion perdure, il faut devenir ou confirmer notre rôle de gestionnaire des espaces naturels. Ce travail est bien fait par les chasseurs ; ils sont d’ailleurs les seuls, on ne voit jamais les militants de la LPO pour les comptages.  mais les chasseurs ne le font pas assez savoir, il faut donc entrer dans le monde moderne et se lancer dans un véritable travail de communication pour montrer les résultats de cette bonne gestion. Nous sommes en 2020 et beaucoup trop de structures cynégétiques se contentent du « communiqué de presse ». Soyons présents sur le même terrain que nos opposants.

La LPO a entrepris un travail de sape contre la chasse. Cela se traduit par des campagnes médiatiques bien relayées par des médias complaisants et des journalistes militants et/ou incompétents mais aussi par une véritable action de fond au niveau juridique en contestant tous les arrêtés préfectoraux concernant la chasse. Elle a lancé une offensive contre

  • les chasses traditionnelles (glu, matoles…) ;
  • la vénerie et la vénerie sous terre ;
  • la chasse des migrateurs en février ;
  • la chasse des galliformes de montagne avec des résultats mitigés comme nous venons de le constater ;
  • elle incite aussi les particuliers à déclarer leurs terrains « refuges LPO » et à les retirer des territoires de chasse en fournissant tous les documents et toutes les aides nécessaires à ceux qui en font la demande ;
  • il faut donc s’y préparer et se doter des structures et des outils pour mener ce combat.

L’exemple des galliformes de montagne est révélateur des incohérences de la LPO et révèle au grand jour que son combat n’est pas de préserver les espèces mais de faire interdire toute forme de chasse. En effet, si la bonne santé des lagopèdes et tétras-lyres lui importait vraiment, la LPO ne défendrait pas la ré-introduction du loup qui conduit les bergers à abandonner les alpages d’altitude qui permettent au milieu de ne pas se refermer et à la forêt de ne pas gagner de terrain. Ces espèces fragiles que sont lagopèdes et tétras-lyres ont besoin des prairies de montagne, c’est un habitat qu’il faut préserver mais cela dépasse sans doute l’entendement de ces activistes de salon.

la décision de justice  compléte Ici : 2005738

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