Le Tétras-lyre est un oiseau de taille moyenne, au dimorphisme sexuel accentué.

Le coq pèse 1,3 kg et présente un plumage à dominante noire. Ses longues rectrices externes, incurvées en forme de lyre, ainsi que les barres alaires blanches, bien visibles au vol, sont caractéristiques.

La poule est plus petite avec un poids de 900 gr, son plumage est brun-roux barré de gris et de noir. Sa queue, plus courte, est légèrement échancrée.

L’espèce est chassée (coqs maillés uniquement) dans presque tous les départements alpins (sauf le Var) avec un plan de chasse légal progressivement mis en place à la fin des années 1990 et généralisé depuis 2010. Il fixe chaque année des quotas départementaux en fonction du succès de la reproduction.

Cette réglementation a conduit à une baisse importante du tableau de chasse qui est passé de plus de 1000 coqs au début des années 2000, à moins de 400 actuellement. Il représente actuellement moins de 5% de la population automnale de coqs.

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Le comptage de tétras lyre au chien est intégré au programme Agrifaune

Dans le massif de Belledonne, en Isère, les acteurs Agrifaune ont choisi comme thème de travail le Tétras-Lyre, oiseau emblématique des milieux milieux montagnards et exigeant quant à la qualité de son habitat.

C ‘est une communication de la FDC Isère, à ne pas manquer

Le Grand tétra c’est le plus imposant des tétraonidés et celui qui présente le dimorphisme sexuel le plus marqué

Le mâle ou coq ne peut être confondu avec sa taille imposante, sa grande queue et son plumage entièrement sombre avec des sous alaires blanches. La femelle ou poule par contre, se confond avec le milieu environnant grâce à son plumage dominé par le roux, chamarré de brun et de blanc.
Deux sous-espèces, génétiquement et écologiquement bien différenciées, existent en France,
– Tetrao urogallus major dans les Vosges et le Jura, avec un poids de l’ordre de 4 kg pour les coqs et de 2 kg pour les poules.
– Tetrao urogallus aquitanicus dans les Pyrénées, d’un poids inférieur (environ 3,2 kg pour les coqs, 1,5 kg pour les poules).

Le grand tétras, ou tétras urogallus aquitanicus, fait partie des oiseaux les plus emblématiques de Pyrénées. Cet animal particulièrement farouche et discret est difficile à observer sauf à la période des amours, au printemps, où ses parades nuptiales sont spectaculaires. On le trouve dans de nombreuses forêts de montagne, sur toute la chaîne, entre 700 et 1 200 mètres d’altitude. De nos jours, il est fortement dérangé par le tourisme et les activités en montagne .

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La perdrix bartavelle appartient à la famille des phasianidés qui comprend les perdrix, les cailles et les faisans

Bartavelle oiseau mythique

Elle ressemble beaucoup à la perdrix rouge avec sa gorge blanche, ses flancs barrés de noir, de roux et de blanc, son bec et ses pattes rouges. Elle s’en distingue par une gorge blanche plus grande bordée d’un collier noir aux limites nettes et sans mouchetures, un dos gris brun et surtout par des plumes des flancs marquées de deux barres noires au lieu d’une. La bartavelle est la plus grande des perdrix (33-43 cm ; 460-770 g). Au printemps, elle vit en couple et la femelle pond 8 à 14 œufs qui éclosent de fin juin à début août. Aux autres saisons, elle vit au sein des compagnies qui regroupent de 2 à 12 individus.

La bartavelle a une prédilection pour les reliefs accidentés, entrecoupés de landes herbeuses ou de bois clairs. Pendant la reproduction, elle habite les versants bien ensoleillés à pente moyenne à forte, de préférence entre 1500 et 2500 m d’altitude. So alimentation se compose exclusivement de feuilles de plantes herbacées pendant la mauvaise saison, auxquelles s’ajoutent durant les beaux jours des fleurs, des graines, des baies et des insectes (surtout des criquets). Bien que sédentaire, la bartavelle peut se déplacer temporairement lors de grosses chutes de neige. Moins bien adaptée aux intempéries que le tétras-lyre ou le lagopède, elle recherche alors des reliefs où la neige est balayée par le vent ou peut descendre à basse altitude dans les vallées, jusqu’à proximité des habitations.

Après avoir fortement régressé dans toutes les Alpes entre les années 1950 et les années 1980, les effectifs de bartavelle semblent à présent stables ou même en augmentation dans certains massifs nord-alpin depuis 1988-89. La sensibilité de l’espèce aux hivers rigoureux et surtout la modification de son milieu de vie par l’abandon des activités agricoles en montagne sont sans doute à l’origine du déclin de l’oiseau en plusieurs régions. Des conditions climatiques clémentes à la fin des années 1980 et la mise en place de nombreuses réserves et de parcs naturels ont vraisemblablement contribué à la restauration récente des effectifs dans les Alpes du nord. Espèce fragile mais douée de fortes potentialités d’accroissement, la bartavelle peut encore recoloniser des massifs désertés et voir ses effectifs augmenter. L’avenir de la bartavelle dépend essentiellement de l’entretien de milieux ouverts qui lui sont favorables mais aussi de l’application d’une gestion cynégétique adaptée

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Le Lagopède alpin est un Tétraonidé de petite taille, environ 450-550 gr pour le mâle, un peu moins pour la femelle.

Son plumage est unique en ce qu’il présente une alternance saisonnière de deux phases très différentes. En hiver, les deux sexes sont totalement blancs, à l’exception des rectrices noires et, uniquement chez le mâle, des lores sombres. En été, seuls les ailes et le ventre, restent blancs. Le reste du corps est gris-brun rayé et panaché de teintes brunes et blanchâtres.
C’est une espèce sédentaire bien que des déplacements assez importants, dépassant parfois une vingtaine de km, puissent être réalisés soit par des adultes entre leurs quartiers d’hiver et de reproduction, soit par des jeunes lors de leur dispersion post-juvénile. Le lagopède vit en couple au printemps dans un territoire défendu par le mâle sur une quinzaine d’ha. La femelle dépose en juin une ponte de 6-7 œufs en moyenne, couvée pendant 21-23 jours. Elle élève seule ensuite sa nichée pendant 60-70 jours. En été et en automne, les oiseaux des deux sexes, ont tendance à se regrouper dans des rassemblements pouvant compter plusieurs dizaines d’individus.

C’est l’oiseau des hautes altitudes entre 1800 m et 3000 m, jusqu’en limite des glaciers. Son habitat est constitué de pelouses rases parsemées d’arbrisseaux nains où les pierriers sont toujours fortement représentés

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La Gélinotte des bois appartient à la sous-famille des Tétraonidés dont elle est une des plus petites

représentantes avec un poids moyen de 400 gr. L’aspect général du plumage est de type feuille morte, avec un dos et des couvertures roux-brun tachées de blanc et une face inférieure claire maculée de virgules sombres. La queue présente un aspect typique, grise avec l’extrémité formée d’une large bande noire bordée de blanc qui reste toutefois difficile à voir à l’envol. Le dimorphisme sexuel est peu marqué, le mâle est plus contrasté avec des flancs plus roux et une gorge noire bordée de blanc alors que celle de la femelle est blanchâtre.
C’est une espèce strictement sédentaire qui vit généralement en couple sur un domaine restreint de 20 à 40 ha. La gélinotte n’a pas de place de chant, pour défendre son territoire, le mâle émet au printemps et en automne un chant très aigu rappelant celui du roitelet.

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Les comptages aux chiens d’arrêts une action concrète.

À la découverte d’une mission d’envergure visant à réintroduire non sans difficultés le tétras lyre en Allemagne. 
Si le spectacle singulier offert par la parade nuptiale du tétras lyre ne se cantonne qu’aux mois d’avril et de mai, il n’en fait pas moins preuve d’une intensité inédite : coiffés de leurs plumets rouges, les mâles semblables à de gros coqs noirs se mesurent à leurs pairs tout en courtisant la gent féminine, jusqu’à l’épuisement. Extrêmement pointilleuses, les femelles, quant à elles, n’accordent leurs faveurs qu’aux vainqueurs. Mais la population européenne de l’espèce décline rapidement. Dans la zone montagneuse de la Rhön, au centre de l’Allemagne, le biologiste Torsten Kirchner s’efforce de sauver ces oiseaux rares en y réintroduisant des spécimens capturés en Suède pour leur éviter un appauvrissement génétique, lequel pourrait leur être fatal. 

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