En 2022, Véronique Consolo, habitante du Lédat dans le Lot-et-Garonne, bataillait contre l’Office français de la biodiversité (OFB) pour récupérer le marcassin qu’elle avait adopté quatre mois plus tôt auprès d’une association et que les agents lui avaient retiré au motif qu’il est interdit de détenir un animal sauvage. Un an plus tard, après avoir « vécu un enfer » avec le marcassin devenu adulte, c’est elle qui les sollicite. Elle dénonce le manque de transparence des associations.

L’histoire peut faire sourire, mais pas Véronique Consolo, cette habitante du Lédat, dans le Lot-et-Garonne, qui en 2021, s’émouvait du sort d’un marcassin de Sète (Hérault), jusqu’où elle a fait le déplacement pour le recueillir chez elle. Nos confrères de Sud-Ouest (article payant) retracent l’histoire de cette femme sensible à la cause animale qui accepte de recueillir chez elle le marcassin à la demande d’une association via les réseaux sociaux. Son histoire a connu plusieurs rebondissements relayés dans la presse.

 

L’indignation des internautes fait plier le préfet

Recueilli le 19 septembre 2021, Woody est nourri au biberon, choyé par sa nouvelle « mère », mais le 13 janvier 2022, l’Office français de la biodiversité (OFB) vient casser cette idylle, puisqu’il est en effet interdit de détenir un animal sauvage. Véronique Consolo avait entrepris des démarches auprès de la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDETSPP) du Lot-et-Garonne pour régulariser la situation de Woody, sans succès. Elle avait aussi mis en place des équipements dans son jardin de 1 500 m2, clôture électrifiée, cabane paillée isolée. Et avait même fait stériliser le futur sanglier. Éplorée, elle émeut une large communauté d’internautes avec sa crainte de voir Woody remis en liberté dans la forêt au risque de « se faire tirer comme sa mère ou bouffer par des chiens ». Une pétition recueille 75 000 signatures et permet à Véronique Consolo de récupérer Woody après sa régularisation par le préfet du Lot-et-Garonne.

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