Avec le début de la chasse de l’ours noir, le 15 mai, la Fédération québécoise des chasseurs et des pêcheurs lance son programme « Chasseurs Généreux », assorti du tirage d’un séjour de chasse de 5 700$, pour deux, avec SÉPAQ-Anticosti. En 2020, en dépit de la COVID-19, quelque 5 900 livres de venaison ont été distribuées aux familles dans le besoin de toutes les régions du Québec! (Photo FécéCP)
Alors que la chasse printanière du dindon sauvage, qui a débuté le 30 avril, se poursuit jusqu’au 24 mai dans les Zones 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, la chasse l’ours noir prend la vedette dans la majorité des zones de chasse provinciales, du samedi 15 mai jusqu’au 30 juin.
Tous les engins de chasse sont permis, soit les armes à feu, arbalète et arc, sauf dans Zones 17, 22, 23 et 24 où l’arbalète est interdite.
Année après année, la chasse de l’ours noir gagne de plus en plus d’adeptes. La hausse du nombre de permis a été de 20 % en 2020, pour 17 600 chasseurs, lesquels ont récolté 5 700 ursidés. De ce nombre, 84 % des ursidés ont été prélevés par la chasse et la balance, soir 16 %, par le piégeage. La chasse du printemps est de loin la plus populaire, car elle rassemble 90% de la récolte totale. L’an dernier on estimait une population de 75 000 ours noirs au Québec.
Abondant dans les zecs ( Zone de chasse et de pêche contrôlée par l’État.)
L’ours noir abonde dans les forêts des 63 zecs (zones d’exploitation contrôlées) de la province et le réseau améliore la qualité de ce produit, et en même temps, favorise une relève à la chasse des grands gibiers. Car de plus en plus, cette nouvelle relève commence avec la chasse de l’ours noir. De sorte que le Réseau Zec Québec offre aux chasseurs un projet clé en main pour l’ours noir dès ce 15 mai dans 22 des 63 zecs qui offrent ce nouveau produit. On retrouve la liste de ces 22 zecs sur la plateforme web rendez-vousnature.ca.
Le Réseau Zec a d’ailleurs obtenu un taux de succès de 33,2% en 2018 et une moyenne de 31.6% dans les 10 dernières années. Ce résultat devance la moyenne provinciale qui se situe à 27,3% pour la même période. Dans les 63 zecs, on a dénombré quelque 3 000 chasseurs d’ours noirs en 2020, et ce nombre est grandissant. L’ours noir demeure une ressource naturelle renouvelable, abondante et disponible. Ce projet clé en main de chasse de l’ursidé dans les 22 zecs, surtout au printemps, a aussi pour objectif de permettre à ces territoires de diversifier leur clientèle et conséquemment, augmenter les revenus.
Pêche et chasse
Et comme l’ouverture de la chasse de l’ours sur de nombreuses zecs coïncide avec le début de la saison de la pêche sportive, les amateurs intéressés peuvent combiner la chasse et la pêche, comme pêcher tôt le matin et chasser l’ours en fin d’après-midi. Et la venaison d’ours noir est de plus en plus appréciée. Beaucoup de chasseurs et de chasseuses recherchent ce gibier pour l’excellente qualité de sa viande sauvage.
La Fédération québécoise des chasseurs et des pêcheurs propose d’ailleurs un livre de recettes « Ours noir et vin rouge », un mélange dit audacieux et savoureux, accessible en ligne à fedecp.com à la rubrique « Livres de recettes ».
Depuis 2020, de nouvelles modalités de chasse et de piégeage s’appliquent pour l’ours noir. Le Plan de gestion est de huit ans, jusqu’en 2027. On le consulte en ligne à : https://mffp.gouv.qc.ca/la-faune/plans-de-gestion/ours-noir/ .
Les amateurs pourront aussi chasseur l’ours noir en août, septembre et octobre, selon les zones permises.
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