Un article de
C’est un fait établi, lorsque des dégâts sont constatés dans des cultures, les exploitants concernés sont en droit de demander l’indemnisation de ces dégâts auprès de la Fédération des chasseurs de leur département. C’est une démarche que les chasseurs connaissent bien puisque le paiement de ces indemnités leur incombe depuis quasiment 1968, à leur demande.
Depuis, le code de l’environnement et les structures ont changé dans la forme mais sur le fond, c’est toujours les chasseurs qui financent les dégâts au niveau national alors qu’environ 30% du territoire Français n’est peu ou pas chassé du tout. Aujourd’hui, c’est un montant exorbitant de près de 80 millions d’euros par an que l’on demande aux chasseurs de France, ce qui prouve bien au passage que la société fait confiance aux Fédérations de chasse pour la gestion de la faune sauvage.
Pourtant, de plus en plus de naturalistes, de militants, de politiciens qui se réclament de mouvements anti-spécistes, animalistes ou de « journalistes » font leur beurre sur le dos des chasseurs en tournant des images souvent calomnieuses voire montées de toutes pièces pour ensuite faire le tour des réseaux sociaux et ainsi remplir leurs cagnottes en ligne. Quand on y pense, c’est assez paradoxal. Ces derniers font tout leur possible pour empêcher les chasseurs de chasser et donc de réguler certaines populations de gibier dont le surnombre a un effet préjudiciable sur la biodiversité, l’agriculture et la sylviculture. Ils essaient de convaincre les Français que ce sont eux qui ont raison, qu’ils ont les meilleures idées et les meilleures solutions. Ils achètent des terrains, en font des réserves naturelles sans aucune gestion des espèces et demandent même des subventions ainsi que des dons pour se payer les moyens de le faire et se prendre des salaires au passage.
Aucune discussion n’est possible, aucune possibilité de travailler de concert entre associations de protection des animaux et chasseurs, nous sommes les ennemis publics numéro 1. Malgré tout, de nombreuses espèces auraient déjà été décimées sans les chasseurs car, n’en déplaise à certains, ils n’ont pas attendu que l’écologie soit à la mode pour mener à bien des projets et être actifs sur le terrain. A l’inverse les chasseurs donnent de l’argent pour pratiquer leur passion, ils donnent de leur temps sur le terrain pour aménager et entretenir les territoires. Et en plus, les Fédérations doivent payer les indemnisations, ce qui les place parfois dans des situations financières extrêmes mais toujours assumées.
Finalement est-ce que ceux qui font de l’écologie leur fond de commerce ne devraient pas prendre en charge les dégâts constatés puisqu’ils en sont de plus en plus responsables en empêchant les chasseus de réaliser leurs missions?
Même si l’ont sait que les chasseurs souhaitent garder la maitrise du paiement des dégâts de gibier la question se pose aujourd’hui, et si le financement devient un problème autant allez chercher l’argent la ou il est, les millions d’euros de subventions versée à la LPO, à l’ASPAS ou encore à la Fondation Brigitte bardot seraient judicieusement utilisés !
Pourquoi pas, mais c’est pas gagné !!!!
A mon avis personnel, il vaut mieux pas car ça serrai leur ouvrir les portes en grand maiiiiis !!!