Si la Covid-19 est venue contrarier la fin de saison dernière, notamment avec un mois de mars tronqué, quand des efforts avaient été faits pour la prolongation de la chasse au sanglier, afin de résoudre “le problème”, le monde de la chasse a été durement touché, et cela se ressent notamment sur le nombre de permis.
“Cela va être difficile. Jusqu’au 15 août, on n’était pas mal niveau permis, mais depuis on marque le pas. Il nous manque quelques permis” expliquait Jean-Marc Delcasso, qui sait néanmoins que les chasseurs en montagne, ou ceux qui chassent la palombe, n’ont pas encore “validé leur saison”.
“La seule chose qui peut nous sauver, c’est un très bon hivernage, comme il y a deux ans, là, on rattrapera des permis, mais au niveau national, j’ai bien peur d’une perte de 5 voire 10 % des permis dû au Covid-19.
le soutien des parlementaires et des maires ruraux
Mais en plus du Covid-19, le monde de la chasse est victime d’un “mauvais climat” qui est en train de s’instaurer. “Tous les jours, la chasse est montrée du doigt au nom du bien-être animal, avec tout ce que cela comporte : antispécistes, végans, mouvements extrémistes, mais il y a également ce projet de RIP, mais également ce projet de lois déposé par les députés. Je crois que la chasse française va vivre des heures difficiles” poursuit le président Delcasso, soulignant “la chance”, sur le département, de recevoir “le soutien de nos sénateurs et députés, mais également des maires ruraux.”
“Ce n’est pas souvent que je suis pessimiste, ce n’est pas dans mes habitudes, mais là, j’ai peur des retombées qu’on va avoir…” poursuivait-il, faisant là référence aux chasses traditionnelles françaises et notamment la chasse à la glue.
“Je ne sais comment on va être mangé avec le grand tétras, mais cela n’augure rien de bon avec l’interdiction de la chasse à la glue […] Macron a tapé sur la chasse à la glue, il aurait pu taper sur la chasse au grand tétras ou autre…” terminait-il.
Reste que l’ouverture générale, c’est dimanche matin, pour les chasseurs du département, à l’exception des chasseurs de la “ZM” qui feront, eux, leur rentrée le 4 octobre prochain.
à moins que d’ici là…