C’est une charge qui ressemble à celle d’un sanglier. Le député européen Yannick Jadot a effectivement relancé le débat en souhaitant une sortie progressive de la chasse qui ne peut plus être, selon lui, un loisir en France. Mais les chasseurs restent à l’affût, et dégainent leurs arguments.

Par , France Bleu Pays d’Auvergne

Les tirs sont nourris entre les chasseurs et leurs opposants. Les écologistes relancent en effet régulièrement le débat, et un référendum d’initiative populaire propose de voter pour l’abolition de la chasse à courre. “Ces gens ne savent pas de quoi ils parlent” regrette Dominique Busson, le président de la fédération du Puy-de-Dôme.

Qui gère la faune, qui plante des haies, la chasse a le droit d’exister comme d’autres passions… Dominique Busson, Président de la fédération du Puy-de-Dôme

“Depuis le printemps, nous avons des attaques répétées, voir des actions contre nos cabanes de chasse, ça m’agace bien évidemment, c’est comme la chasse à la glue, on piège des grives mais pour en faire des appelants, et à la fin de la saison on les relâche, donc c’est faux tout ce qui est dit”.

Les armuriers s'inquiètent
Les armuriers s’inquiètent © Radio France – Jean-Pierre Morel

“Comme le tennis, le football ou le ski, la chasse a le droit d’exister, ce ne sont pas quelques individus qui vont imposer leur loi en France” poursuit Dominique Busson. Car les adeptes soulignent aussi le poids économique de la filière. La chasse génère près de quatre milliards d’euros de chiffre d’affaires, et 28.000 emplois. Comme dans cette armurerie à Riom tenue depuis 20 ans par Pascal Hugues. “C’est 50% de mon activité. Je peux fermer la boutique si ça s’arrête, c’est pas grave après ils cotiseront pour me payer le chômage les écolos” ironise le chasseur derrière son comptoir, “je ne sais pas pour le gros et le petit gibier comment ils vont faire avec les excédents, des battues administratives et ensuite l’équarrissage ou des empoissonnements comme ça existe par endroit”. 

Ouverture le 13 septembre dans le Puy-de-Dôme, le Cantal et la Haute-Loire

Un référendum d’initiative populaire propose également de voter pour l’abolition de la vénerie. En attendant, les chasseurs attendent avec excitation l’ouverture le 13 septembre prochain dans tous les départements auvergnats, sauf dans l’Allier où ils devront patienter une semaine de plus.

 

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Un commentaire sur “Ecologie : les chasseurs à l’affût protestent contre les propositions visant à interdire leur passion (Post poussé par l’ADBMC)”

  • JADOT , n’est qu’un abruti malgré ses airs qu’il croit intelligents ….un sectaire , un politique qui comme les autres ne pense qu’à sa gueule , un idéologue de la pire espèce ! Lui et sa secte qu’ont-ils fait sur le terrain pour améliorer biodiversité et sauvegarde des espèces? Je ne vois vraiment aucune action concrète !!!

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