Comme le sportif, le chasseur est généraliste dans l’âme mais a souvent des préférences. Grand gibier, approche, arc, chasses traditionnelles, bécasse, chiens courants, gibier d’eau, gardes particuliers, etc. : « la Gironde, plus grand département cynégétique de France, a la chance d’avoir un panel représentatif des associations spécialisées de chasse », se réjouit Henri Sabarot, le président de la Fédération départementale des chasseurs.
Elles font grossir les rangs des chasseurs
Un jour de fête leur est réservé tous les ans au domaine de Pachan, à Ludon-Médoc, siège de la fédération. Contexte sanitaire oblige, il n’y avait ni stand ni démonstration cette année. Vendredi dernier, la fête s’est résumée à une assemblée générale et un repas.
Toutes ces associations font le lien entre leurs membres et la fédération. Elles font grossir les rangs de plus en plus clairsemés des chasseurs. Certains, en effet, ne valident leur permis que pour chasser la palombe ou seulement pour chasser à l’arc. Par leurs observations sur le terrain, elles apportent leur concours à des études scientifiques, s’inscrivent dans le paysage cynégétique local pour faire vivre la tradition comme c’est le cas par exemple pour la palombe.
En agglomérant les passions, ces associations spécialisées ont surtout un rôle fédérateur. « Quand on partage une même passion dévorante, on a l’impression de faire partie d’une famille, on parle le même langage », soulignait il y a peu Jean-Francis Séguy, administrateur de la FDC33 et président du GASSAUGI et du GASSAUNA, groupements des associations de sauvaginiers de Gironde et de Nouvelle-Aquitaine.
En attendant quatre réunions de secteur
« Les associations spécialisées sont une plateforme d’échanges d’informations et de conseils qu’on ne trouve pas nécessairement au niveau des fédérations. Elles répondent aussi au besoin de se défendre en meute contre des attaques sur leur mode de chasse préféré. Elles donnent un sentiment de force ».