BDF: Un exemple d’article (dont l’original est sur ce site) qui distille de la fausse information. Vous pouvez envoyer un message a ce lui demandant de se renseigner objectivement avant d’écrire !!!
La bécasse des bois est un oiseau migrateur qui a un goût prononcé – c’est inscrit dans son petit nom – pour les forêts, même si elle apprécie aussi les milieux ouverts dans les alentours. Discrète et peu observée, découvrons ensemble une espèce encore méconnue mais qui a bien sa place chez nous.
La biodiversité ordinaire à plumes est aussi présente dans les bois. Mais nos forêts sont des écosystèmes fragiles qui, exploités, ont un cycle de vie limité dans le temps, alors que les animaux eux, y vivraient bien génération après génération vers l’infini et au-delà… Parlons ici d’un oiseau de nos forêts, la bécasse des bois !
La bécasse des bois, un petit échassier au long bec plutôt discret
La bécasse des bois (Scolopax rusticola) est un oiseau migrateur dont le régime alimentaire est surtout composé de lombrics qui représentent 80 % de leur apport énergétique. Elle ajoute cependant à son menu, myriapodes (« milles pattes »), mollusques et autres insectes, ce qui n’est pas sans lui donner une place importante dans l’équilibre des écosystèmes.
Espèce principalement forestière, la bécasse des bois fréquente les forêts de feuillus et les forêts mixtes avec une préférence pour les sols frais et humides. De par son régime alimentaire, elle affectionne tout particulièrement les lisières de bois, où elle peut facilement trouver larves et lombrics dont elle raffole.
Particularités de la bécasse des bois
Le mâle devient sexuellement mature à l’âge d’un an sachant que l’espérance de vie de cette espèce est en moyenne de 1,25 an.
La nidification a lieu de mi-février (BDF c’est faux, Le pic d’éclosion apparaît dans la dernière décade d’avril). à août dans un nid réalisé au sol ! L’incubation, assurée par la couvaison de la seule femelle, dure 22 jours. S’en suit une croissance très rapide des jeunes qui tentent leurs premiers vols dès l’âge de 20 jours.
Étant donné leur mode de vie au sol, le taux de survie des bécasses des bois de moins d’un an n’est que de 34 %…(BDF; information très parcellaire. Les taux de survie sont estimés à 47% pour les jeunes de moins d’un an et 59% pour les adultes en Grande-Bretagne, à 34% et 44% respectivement en France. )
Statut actuel de l’espèce
L’espèce est chassable en France à compter du 20 février –(BDF: jusqu’au 20 février). Les départements peuvent ensuite mettre en place des quotas journaliers ou annuels avec, ou non (FAUX c’est OBLIGATOIRE)-‘obligation de renseigner un carnet spécifique.L’Union Internationale de la Conservation de la Nature (UICN) et BirdLife International considèrent l’espèce vulnérable en hiver et en « préoccupation mineure » le reste de l’année. (BDF: voila ce que dit UICN aller sur leur site ici)
Les menaces qui planent sur la bécasse des bois
L’état des populations de bécasses des bois n’est pas connu, les comptages n’étant pas réalisés et étant relativement complexes du fait du mode de vie de l’espèce. Sans suivi des effectifs, il est d’autant plus difficile de connaître les menaces qui pèsent sur elle. (BDF: FAUX !!!!! énormément de comptages, bagages et autres études ont lieu. Il faut demander aux fédérations de chasseurs et au réseau Bécasse, ainsi qu’aux associations spécialisées, si elles veulent bien collaborer !!! la responsabilité des chasseurs vis-à-vis de la bécasse des bois est forte et impose un suivi des populations. Dans ce cadre, quelque 6 000 individus sont notamment bagués chaque année en France par le réseau Bécasse.)
La chasse
Fait assez rare pour être évoqué, même une bonne partie de chasseurs tendent à dire que la pression de chasse sur l’espèce est trop élevée ( BDF; FAUX a notre connaissance en tant qu’association spécialisée nous ne pouvons souscrire a ceci).
Se sont en effet environ 1.000.000 de bécasses des bois (BDF; FAUX avec la mise en place du carnet Bécasse on sait que c’est entre 750 000 et 800 0000) qui sont tirées chaque année en France pour un total de 4.000.000 dans toute l’Europe, alors même que, comme on l’a vu plus haut, le taux de survie de l’espèce est très bas.
Avec de tels prélèvements cynégétiques, il est tout à fait légitime de dire que le déclin de l’espèce pourrait être brutal si d’autres problématiques (vagues de froid, etc.) venaient s’ajouter au nombre d’animaux tirés. (BDF: FAUX en cas de vague de froid on agit)
La raréfaction de leur milieu
La perte de l’habitat des bécasses des bois est souvent évoquée comme étant une menace pour l’espèce. Comme pour tant d’autres animaux, il est tout à fait plausible que la diminution de la superficie des forêts favorables et des prairies de fauche permanentes soit une cause de diminution des effectifs à terme.
L’utilisation de produits chimiques et techniques culturales
Non contente d’être toujours d’actualité, la lutte chimique a toujours le vent en poupe en France (et ailleurs). Les volumes consommés sont toujours impressionnants alors même que leur impact direct sur la vie des sols est de plus en plus connu pour être négatif.
L’Observatoire Agricole de la Biodiversité cumulant les données sur les relevés « vers de terre » ne cessent de démontrer combien cette faune des sols est impactée par l’utilisation de produits chimiques mais aussi par les techniques culturales.
Le semis direct et autres techniques sans labour ont largement démontré combien elles favorisaient la présence de vers de terre sur site : peut être alors est-il temps d’intégrer la mise en place de ces techniques comme étant favorables à l’espèce, tout en limitant l’usage de produits phytosanitaires ?
Comment aider la bécasse des bois
Comme pour toute la biodiversité, ordinaire ou non, participer à son observation (BDF comment?), transmettre vos connaissances notamment aux jeunes publics et soutenir les associations de protection de la faune sauvage et tous les organismes qui œuvrent à la préservation des écosystèmes sont autant de gestes essentiels.
Dans le cas de la bécasse des bois il s’agit, pour lui filer un coup de patte, de jeter un oeil sur ce qu’il se décide à son sujet dans le monde de la chasse, tout en vous rapprochant d’associations de défense des oiseaux comme la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux). (BDF quels sont les travaux origine garantie LPO sur la Bécasse ??? …)
La bécasse des bois n’est pas une espèce en difficulté (BDF enfin une vérité), travaillons tous ensemble à ce que cela reste une réalité à long terme !
Je ne suis bien sur absolument pas d’accord avec”l’analyse” faite, toutefois il y a quand même in endroit où le gars a raison, c’est quand il dit
Fait assez rare pour être évoqué, même une bonne partie de chasseurs tendent à dire que la pression de chasse sur l’espèce est trop élevée.
En effet, tout au long de la saison on lit sur les forums, la pression est trop grande, un PMA de 10 serait largement suffisant, j’en passe et des meilleurs, et bien voilà les résultats, et faites confiance à nos adversaires qui n’ont aucun chiffre sur les populations de bécasses pour utiliser à fond cet argument et dire sur nos chiffres, avec toute la mauvaise foi qui les caractérise, mais non vos chiffres sont faux, regardez ce que disent les chasseurs. Continuez comme çà, et vous pleurerez demain .
Merci Marc pour le commentaire dans la dernière revue un extrait de mon édito :
Mais Ils y en a qui commencent à raconter n’importe quoi !!!
On me remonte et preuves à l’appui des propos de personnes qui publient (voir le dernier Le Chasseur Comtois ) et militent sur des restrictions de chasse sur la Bécasse du fait d’une augmentation significative de l’ICA sur leur territoire et région (SIC) !!!!. Ils attribuent cette augmentation au réchauffement climatique et souhaitent voir une diminution du PMA National tout en faisant publicité pour Chassadapt (ce qui au passage et un peu contradictoire).
Pour moi plusieurs réflexions :
1) Est-ce que l’état de la population de bécasse justifie une baisse des prélèvements, nous chez BDF on dit non en l’état, pourquoi nous avons eu une de nos meilleures saisons depuis 20 ans et avec une majorité de chasseurs qui pratiquent dans le Sud-Ouest (donc assez loin du Doubs.
2) Doit-on se baser uniquement sur une réalité de terrain, oui si celle-ci est statistiquement plausible non s’il s’agit uniquement d’une impression ou d’une échelle trop faible pour en tirer une véritable tendance. Nous avons d’ailleurs signé une motion dit la motion de Grenoble qui va dans ce sens. Et cette motion met en exergue les travaux fait par le Réseau Bécasse depuis plus de 20 ans qui insiste sur l’analyse des ailes sur les lieux de reproduction. Le démarrage (retardé malheureusement pour raison sanitaire) de notre site woodcock.tech doit apporter de l’eau à notre moulin.
3) Mais surtout, on voie d’ailleurs, poindre le risque de confier à des pseudos « scientifiques » autoproclamés détenteurs de l’ETHIQUE ET CONNAISSANCE DE LA CHASSE DE LA BECASSE, la qualification d’une population chassable en volume et en durée.
je vous recommande de ne parler que de choses que vous connaissez, vous n’êtes certainement pas un rural ni un chasseur (un vrai) mais certainement un de ces citadins en recherche de notoriété, mais ce n’est certainement pas en écrivant des conneries comme ça que vous allez vous démarquer.
vous devriez plutôt publier tous vos permis de chasse pris dans votre vie la je pense que l’on vas bien rigoler .
alors mêlez vous de vos affaire et laissez la chasse aux personnes compétentes , nous avons un président national qui sait de quoi il parle “lui” donc épargnez nous vos analyses débiles.
Je viens de lire les contes de HOFFMANN…. C’est à la limite de l’indécence , rien de vrai , comme si depuis 50 ans , les chasseurs de bécasses ne s’occupaient pas de savoir comment vit leur oiseau préféré !
D’ou l’intérêt pour BDF d’avoir des dossiers solides parfaitement étayés pour contrer les affirmations de personnages du genre de HOFFMANN . Souhaitons que ce genre d’hurluberlu ne fasse pas de petits !!
Nous acceptons tous les points de vue et pouvons discuter sur tout mais pas sur la base de contre-vérités qui faussent le débat et le placent sur un plan polémiste et sectaire, qui n’est pas de nature à faire avancer efficacement les problèmes.
Concernant les données “scientifiques” énoncées, plusieurs erreurs ou imprécisions ne sont pas recevables :
• Sur l’espérance de vie, effectivement les calculs actuels indiquent que la bécasse ne vit que 1,25 an. Ces calculs se basent sur les données de baguage classant les bécasses en jeunes tardifs, jeunes précoces, et adultes. Je ne suis pas d’accord avec ce calcul, mais ceci m’est très personnel, je le précise. Pourquoi cette suspicion ? Les adultes sont systématiquement comptés comme ayant 1 an. L’étude des couvertures sous alaires des rémiges permet de savoir si l’adulte est une jeune adulte ou une vielle adulte mais en aucun cas de donner son âge exact. De fait les adultes sont comptabilisés comme ayant systématiquement 1 an même s’ils ont 5 ans, 10ans, voir 20 ans. Compte tenu de la proportion d’adultes (en moyenne 40%) le calcul s’en trouve faussé dans une grande mesure.
• Les récentes balises Argos et GSM installées sur les oiseaux, faisant suite aux travaux de Beffou et de Pont-Calleck ont confirmé le départ en nidification en mars, le pic d’éclosion étant unanimement admis en dernière décade d’avril.
• S’agissant de l’état des populations nous visitant, par arrêté ministériel la chasse ne va pas au-delà du 20 février quelle que soit la région. De même, les quotas journaliers, hebdomadaires et annuels sont effectifs sur tout le territoire. Ceci, je tiens à le souligner à la demande des bécassiers eux-mêmes et particulièrement de BdF à l’origine du PMA et du carnet de prélèvement tel qu’on le connait aujourd’hui.
Concernant la position de l’UICN sur Scolopax rusticola, les effectifs nicheurs et hivernants sur notre territoire sont qualifiés de “stables” de “préoccupation mineure” et au “risque de disparition mineur”. Les populations de bécasses sont évaluées régulièrement en métropole, en hivernage et en passage malgré les écrits de l’UICN, qui indiquent pourtant un manque de données.
A ce sujet, encore faudrait-il pour pallier à ce manque de connaissance faire preuve d’un minimum d’ouverture d’esprit et d’acceptation de l’autre, fut-il chasseur, pour considérer les données que nous recueillons depuis des décennies et que nous publions régulièrement.
• Ces données indiquent clairement la stabilité de l’espèce tant en termes de présence automnale et hivernale de l’oiseau (Indice Cynégétique d’Abondance) qu’en terme de prélèvements (Indice Cynégétique de Prélèvement). Ces chiffres, fournis par les bécassiers, sont confirmés par ceux recueillis lors des baguages par le Réseau Bécasse de l’ONCFS (Indice d’Abondance Nocturne) auquel BdF prête activement son concours. Ce sont ainsi, contrairement à ce que vous affirmez, 6000 bécasses qui sont baguées et/ou contrôlées tous les ans. Tout cela il faut le saluer dans des conditions nocturnes hivernales pour lesquelles il convient de saluer le dévouement de nos bagueurs/chasseurs dans le respect de leurs responsabilités vis-à-vis de l’oiseau.
• Les bécassiers, chasseurs solitaires, estiment toujours que la pression de chasse sur la bécasse est excessive, concurrence oblige. Pour moi qui cours les bois depuis plus de 50 ans, je note au contraire une pression diminuant au fur et à mesure que nos rangs s’éclaississent et que le gros gibier draine de plus en plus de permis. Dans les années 70 il y avait 2,5 millions de chasseurs, à peine plus de 1 million aujourd’hui. Mais je veux bien admettre que cette notion de pression de chasse est très subjective …… pour moi …….mais pour vous aussi.
• Longtemps le nombre de bécasses tuées a été estimé par des sondages faits auprès de certains chasseurs. De fait les estimations de prélèvements étaient montées à 1 million et même 1,5 million. Aujourd’hui ce sont les carnets de prélèvements qui rendent ce verdict et ce chiffre est tombé fort logiquement à 750 000. Tous les carnets ne sont pas rendus (BdF milite énergiquement pour atteindre le 100%) mais statistiquement l’estimation telle que calculée ne peut être remise en cause.
Quant au chiffre de population globale que vous annoncez, aujourd’hui en l’état des connaissances de l’oiseau, ni vous ni moi ne pouvons l’estimer.
• Sur notre responsabilité de prélèvements en conditions défavorables je vous rappelle, vous ne semblez pas le savoir, que les associations de bécassiers sont toujours en première ligne pour demander des restrictions et suspensions de chasse auprès des FDC et des préfets lorsque nécessaire.
• Vous mentionnez une perte d’habitat de notre oiseau.
L’ONCFS qui mène depuis des années des travaux sur les sites de nidification en Russie est catégorique, l’habitat de la bécasse sur les zones de nidification est en constante augmentation. Pourquoi ? Suite à une déprise galopante des terres agricoles en Russie depuis des années, les champs laissés à l’abandon deviennent des forêts favorables à la nidification de la bécasse. D’autant plus favorable que ce phénomène s’accompagne de la prolifération des élans qui, par leurs abroutissements, maintiennent la forêt suffisamment ouverte pour accueillir nos oiseaux dans les meilleures conditions de nidification.
• Enfin un point sur lequel je vous rejoins : l’utilisation des produits chimiques et des techniques culturales. Apiculteur amateur (mais passionné) je suis le premier à regretter l’utilisation de molécules nocives pour les abeilles mais qui ont également un effet très nocif sur l’ensemble de la biodiversité à laquelle je suis très attaché. Je regrette aussi que les écologistes estampillés comme tels (je suis aussi écologiste mais non reconnu par le gotha officiel) ne se consacrent pas davantage à lutter contre ce fléau terrible des espèces invasives (frelon asiatiques, moustique tigre, etc ….).
• Concernant le rôle de la LPO dans la connaissance des espèces, si je ne doute pas de son intérêt concernant certaines espèces, je peux affirmer que son action concernant la bécasse est loin, très loin, d’atteindre notre implication et nos efforts au service de l’oiseau. Les citer en exemple concernant la défense de la bécasse prête à sourire, leur action se limitant surtout à la chasse au bécassier.
Il y a quelques années, l’ONCFS, dans un louable souci de connaissance de scolopax, avait passé un accord avec la LPO pour un échange de chiffres et d’informations. De chiffres, contrairement aux bécassiers, la LPO a bien été incapable d’en fournir, quant à leurs informations elles sont restées top secret…. Le contrat a été rompu.
Lorsqu’on souhaite engager un dialogue comme vous semblez l’initier, il serait bon de le faire avec un esprit d’ouverture, non polémiste ou sectaire, sans idées préconçues, mais avec une connaissance minimum concernant le sujet traité.