L’actuel garde des Sceaux réaffirme ainsi son amour pour la chasse et répond à l'”extrémisme” et au “dogmatisme aveugle” de ceux qui considèrent les chasseurs comme des “meurtriers”.
Ardent défenseur de la chasse et adepte de la fauconnerie, Éric Dupond-Moretti cultive son franc-parler et dit ne pas avoir “honte”.
“Ils veulent que nous ayons honte d’être chasseur, […] nous culpabiliser d’être ce que nous sommes, car nous sommes aussi notre passion. Et depuis trop longtemps nous refusons de nous défendre, convaincus sans doute que l’intolérance et l’absurde ne méritent pas de réponse”, écrit-il.
“Quand sur un arrêt de mon setter irlandais, je tue un perdreau, je n’ai pas honte; et quand je me délecte de la chair de l’oiseau accompagné de choux, je n’ai pas honte”, peut-on lire dans son texte.
“Pour que les chasseurs relèvent la tête”
“Ce livre est fait pour que les chasseurs relèvent la tête. Enfin!”, se réjouit-il. Nommé garde des Sceaux, l’ancien ténor du barreau n’aurait pas cherché à faire disparaître cette préface, selon Willy Schraen, interrogé par le JDD.
“La question ne s’est pas posée une seule seconde. (…) Oui, il est ministre de la Justice, mais il reste Éric Dupond-Moretti, avec ses convictions et sa façon claire de dire les choses.”
Appel à la “nuance”
Critiqué pour ses propos polémiques, Éric Dupond-Moretti s’est expliqué dans un tweet ce dimanche. “On peut être contre l’interdiction d’une certaine chasse et défenseur du climat et de la nature, comme je le suis et l’ai toujours été”, écrit-il.
“Je n’ai jamais incriminé les écologistes mais des ayatollah de l’écologie. Les premiers sont pour moi bien différents des seconds. Y a-t-il encore de la place pour la nuance et le rassemblement dans notre société ?”, ajoute-t-il.